Bonsoir Madame.
Vos photos sont très parlantes. Vos tissus glissent tout doucement depuis vos pommettes moins dessinées qui s’aplatissent et creusent sans doute un peu votre regard jusqu’à vos
joues révélant un ovale moins net et des plis d’amertume plus marqués.
Comme vous le pressentez à juste titre, des injections, et quelque soit le produit (que ce soit par apport de volume ou induction de collagène ) empâteront progressivement et inexorablement le bas de votre visage en l’élargissant et en le masculinisant. Affirmer que l’on peut lifter un visage avec des injections (aussi bien placées soient -elles, sous la forme de points clés pseudos liftant ou d’autres « codes ») comme nous l’entendons de plus en plus fréquemment relevé d’une négation des lois de la gravité.
Il n’existe qu’une seule et unique solution pour remonter les contours d’un visage et les repositionner là où ils se trouvaient il y a qq années : le lifting.
Celui-ci ne peut se réaliser que de deux manières :
- chirurgicale : mais il est trop tôt pour envisager une telle intervention à votre âge.
- ou par fils tenseurs permanents.
Concernant les fils, je précise bien fils permanents parce qu’il est encore trop souvent proposé des fils résorbables en alternative à la chirurgie mais dont l’effet sera hélas bien faible mais aussi très fugace : 6 à 12 mois dans le meilleur des cas, donc sans rapport avec le résultat d’une chirurgie.
Autre point fondamental. Iil convient également que les fils tenseurs permanents soient placés dans les bons plans anatomiques, c’est à dire les mêmes que ceux de la chirurgie, en profondeur et non pas dans un plan superficiel sous-cutané certes plus facile à implanter mais où ils risquent être à la fois visible et surtout insuffisamment efficace.
Je ne développerai pas les technique dites « physiques » dont on ne manquera pas de vous parler, utilisant toute la gamme des ondes lasers, de radiofréquence ou ultra-sons, qui en s’appuyant sur l’échauffement de la cellule fibroblaste le ferait sortir de sa pré-retraite pour stimuler la synthèse de nouvelles fibres de collagène et d’élastique ainsi que la production d’
acide hyaluronique.
Très séduisant sur le papier, il n’en va hélas pas de même dans la vraie vie. Aussitôt la source de rayonnement arrêté, c’est à dire dès la fin de la séance, la stimulation cesse et le fibroblaste interrompt cette belle synthèse pour retourner se « reposer ». Il est aussi fainéant que tout un chacun !
Je caricature à dessein cette description mais l’observation clinique nous démontre le peu de durabilité de ces techniques sans rapport avec leurs promesses.
Cordialement