Résection cartilage alaire

Bonjour
votre question est très pertinente.
Les cartilages permettent de maintenir ouvertes au mieux les orifices narinaires lors de la respiration; ce sont les muscles dilatateurs des narines qui ont un effet moteur sur ces structures lors de la dilatation active des orifices narinaires, par exemple à l'effort.
Dans tous les cas, plus on coupe du cartilage, plus on affaiblit ce support naturel des orifices narinaires, plus on risque d'altérer la respiration nasale par ce qu'on appelle un dysfonctionnement valvaire, mais aussi plus on risque de provoquer des défauts esthétiques fréquents après rhino: rétraction des ailes du nez laissant voir l’intérieur des narines, encoche des ailes du nez, creux comme des sillons de part et d'autre de la pointe....
C'est pour cela que depuis près de 20 ans, j'effectue des rhinoplasties structurelles où je retire très peu, voire pas (selon les cas) de cartilages sur la pointe (ou ailleurs). J'affine simplement en remodelant avec des sutures cartilagineuses et des greffons de cartilage enfouis.
Ces techniques renforcent le nez en evitant les deformations classiques (aspects de nez refaits) et préservent la respiration nasale au mieux.
J'espère que cette réponse est assez claire sur un sujet souvent méconnu
Bien cordialement

Dr Olivier Gerbault
Chir. Esthétique Plastique & Reconstructrice
3-5 Cours Marigny - 94300 Vincennes - France
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Visiting professor of the International Society of Aesthetic and Plastic Surgery
Membre de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice & Esthétique (SOFCPRE)
Membre de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques & Plastiques (SOFCEP)
Membre de l' International Society of Aesthetic & Plastic Surgery (ISAPS)
Membre de l' American Society of Aesthetic & Plastic Surgery (ASAPS)
Membre de l' American Society of Plastic Surgeons (ASPS)
Membre de la Rhinoplasty Society
Membre de la Rhinoplasty Society of Europe
Membre de l'European Academy of Facial Plastic Surgery

Bonjour, en effet les conceptions techniques les plus modernes en rhinoplastie ne comportent plus de résections des cartilages alaires comme on l'a pratiqué pendant longtemps. Aujourd'hui, on modèle les cartilages de façon conservatrice et on les renforce même quand il le faut. La préoccupation fonctionnelle est en première ligne et va de pair avec une esthétique réussie. CDT