Poches malaires et injections

Bonjour madame,
Cela est possible et dépend à la fois de la réponse locale aux corticoïdes et de l’existence d’un éventuel excès de peau associé.
Il faut utiliser un corticoïde atrophiant type Kenacort 40 retard en envisageant plusieurs petites injections pour éviter un creux en cas d’efficacité tissulaire.
Si au terme de quelques injections, cela est inefficace alors il est possible d’uriliser de la Hyaluronidase ( ici dans une indication non officielle). Le protocole est le même que pour les corticoïdes atrophiants.
Il faut toutefois bien évidement commencer par confirmer le diagnostic de poches malaires vraies c’est à dire en dehors de tout relâchement cutané et de ptose de la graisse malaire associée !
Auquel cas, rien ne servirait d’injecter, il faudrait remonter les volumes et retirer la peau en excès avant d’envisager d’éventuelles Injections complémentaires !
Cordialement

bonjour,
il faut avant tout s'assurer par un examen clinique que ces poches malaires ne sont pas des poches graisseuses.
Dans le cas de poches malaires qui sont d'origine lymphatique et pour lesquels le muscle orbiculaire joue un rôle important, l'injection de corticoïdes peut avoir un effet. Il existe également et c'est nouveau la possibilité de les prendre en charge par des techniques à base d'ultrasons.
Le dernier recours reste la chirurgie mais c'est un acte plutôt lourd.
A votre disposition pour en reparler
Dr François Prunièras 92370 CHAVILLE