Les modifications visibles de ce vieillissement cellulaire lié à l’âge sont le résultat d’un changement profond des constituants du tissu sous-cutanée de soutien mais aussi du tissu sous-muqueux. La composante vasculaire et graisseuse de ces derniers se raréfie progressivement au profit de l’apparition d’un tissu fibreux pauvre en collagène.
Pour corriger et combattre les effets du vieillissement cellulaire, l’on a dans un premier temps, développé des techniques instrumentales (laser fractionné, radiofréquence, radio lifting, lifting aux ultrasons etc…) qui stimulent la microcirculation capillaire des tissus et permettent la production de collagène. Outre la logistique de l’instrumentation, c’est le grand nombre de séances nécessaires à l’obtention d’un résultat visible qui ont fait passer ces techniques au second plan. Dans ce cas, l’on parle plutôt de médecine régénérative.
Puis, l’injection de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) s’est développée. Elle a été et demeure toujours, une technique de référence pour permettre cette action anti-âge. Dans un premier temps, l’on recueille le sang du patient qui est ensuite centrifugé afin d’obtenir un sérum riche en plaquettes : un des composants du sang. Dans un second temps, le sérum enrichi en plaquettes, est réinjecté seul dans le derme ou en association avec une greffe capillaire, par exemple. Des études ont démontré que l’adjonction de PRP permettait d’allonger de façon significative la durée de vie des tissus in-situ ou greffés. Le principal reproche adressé à cette technique repose sur le fait qu’elle ne génère aucun effet volumateur or dans le vieillissement des tissus lié à l’âge, il existe une composante atrophique qu’il faut corriger.
Pour pallier ce manque d’effet volumateur et remodelant, les injections d’Acide Hyaluronique se sont développées. L’acide hyaluronique est présent naturellement dans divers tissus du corps, comme la peau et le cartilage. Dans les articulations, il assure une diminution des phénomènes de frictions. Dans la peau, il comble les espaces inter-cellulaires et participe à l'hydratation et la cohésion des tissus. C’est pour cette propriété de comblement des espaces inter-cellulaires qu’il est principalement utilisé en Médecine Régénérative.
La séance d’injection d’acide hyaluronique dure 15 à 30 minutes. Le spécialiste injecte l’acide hyaluronique dans le derme, à quelques millimètres de profondeur. Les effets de l’acide hyaluronique sont immédiats après injection et ont une durabilité variant entre 18 et 24 mois, car l’Acide Hyaluronique se résorbe au fur et à mesure.
Des réactions locales au point d’injection peuvent apparaître mais ce ne sont pas des complications. Ces réactions temporaires vont disparaitre spontanément au bout de quelques jours seulement. Rarement des complications accompagnent la réalisation de l’injection.
Cette technique dite de FILLER, permet d’obtenir un effet volumateur ou remodelant significatif. Les volumes de reconstruction concernés sont de 30 ml au maximum.
Mais c’est bien un matériau volumateur, durable et bio régénérant que l’on recherche en Chirurgie Régénérative lorsque l’on veut corriger les effets du vieillissement cellulaire qui entrainent un affaissement des tissus de soutien et l’apparition d’un tissu fibreux pauvre en collagène.
Or, la pose chirurgicale de prothèse (sein ou tout autre partie du corps par exemple deltoïde, mollet etc…) apporte cet effet volumateur durable mais n’a pas d’effet bio régénérant voire peut entrainer des complications inflammatoires pouvant aller jusqu’à l’expulsion du matériel.
Le PRP possède cette propriété bio régénérante mais aucun effet volumateur et durable.
L’Acide Hyaluronique possède un effet volumateur jusqu’à un certain volume mais aucun effet ni durable ni bio régénérant.
Mais alors, que proposer à la personne qui est à la recherche d’une procédure durable, associant un effet volumateur significatif à l’échelle d’une région du corps, et un effet bio régénérant.
La solution existe et le principe en est révolutionnaire. C’est le transfert de graisse autologue ou FATGRAFTING.
Lors de ce procédé, c’est « sa » propre graisse qui est prélevée par lipoaspiration en circuit fermé. Les zones de prélèvement se situent à la face interne des cuisses et dans l’hypogastre. L’ensemble tissulaire récolté est composé d’adipocytes mais aussi de cellules souches. Ce matériel est ensuite purifié puis réinjecté dans les zones où une augmentation de volume tissulaire est souhaitée. Les volumes de comblement peuvent aller jusqu’à 500 ml. Ce substrat cellulaire, propre au patient, permet, grâce à la présence des cellules souches, de stimuler le rajeunissement naturel de la peau, de la sous-peau et des muqueuses et de favoriser une implantation durable des adipocytes. Tout se passe donc comme s’il l’on réalisait, en fait, une autogreffe de cellules graisseuses comme l’on pratique des autogreffes capillaires.
- Appliqué en Chirurgie Andrologique Régénérative, le FAT GRAFTING permet de réaliser des pénoplasties d’élargissement importantes, des plasties scrotales d’élargissement.
- En Chirurgie Gynécologique Régénérative, le FAT GRAFTING permet de réaliser des plasties labiales d’élargissement, de traiter les béances vaginales et les sècheresses vulvaires .
Le FATGRAFTING est stable et durable dans le temps ainsi il n’est pas nécessaire de recourir à des séances répétitives comme c’est le cas pour le PRP ou l’Acide Hyaluronique.
Le FAT GRAFTING est donc un traitement de comblement et de biorevitalisation durable, sûr et efficace, du derme et des muqueuses. C’est l’outil de choix en Chirurgie régénérative actuellement.
mise à jour: 10.06.2021