Informations concernant les prothèses mammaires en silicone

D’où le premier problème

Toutes les prothèses suintent même celles en gel cohésif ! Il faut noter que l’industrie, jusqu’à présent, est incapable de produire une membrane, enveloppe idéale c'est à dire une enveloppe complètement imperméable. D’où la présence de silicone en dehors de l’implant et se dispersant dans tout le corps.

D’où le deuxième problème

Le gel en silicone à l’intérieur de son enveloppe n’est pas une matiére inerte. Ce qui veut dire que à l’intérieur de cette enveloppe le gel produit un tas de réactions chimiques et donc un tas de produits chimiques appelés métabolites. Ces réactions chimiques se passent dans ce gel et avec son enveloppe la détruisant ainsi progressivement .L’ensemble de ces produits chimiques se dispersant ainsi dans tout le corps.On retrouve du silicone dans le foie, reins, os, moelle épinière jusque dans le cerveau.On retrouve des métaux lourds dans les cheveux.

D’où un troisième problème

La composition chimique des prothèses en silicone de même que de leurs  produits de dégradation n’est pas connue par le monde médical car le fabricant se cache derrière le secret de fabrication. Malgré cela les prothèses ont une agréation CEE.

D’où un quatrième problème

Comme la prothèse mammaire est un corps étranger le corps humain a tendance à garder ce corps étranger sur la plus petite surface possible et forme une coque, capsule plus ou moins épaisse autour de l’implant.Cette capsule empêche, plus ou moins ,à l’implant de bouger,l’implant sera donc plus ou moins figé. Pour essayer de empêcher cela le fabricant ‘texture’ ces enveloppes. La nature de cette texture est du silicone, micro-, macro-, nano texturé. Jusqu'à l’enrober de polyuréthane. De nouveau toutes ces textures produisent chacune des produits de dégradation différents allant jusqu’à libérer du toluène…

Il est prouvé que cette capsule n'empêche pas au silicone  de passer à travers sa membrane et de se disperser dans tout le corps.

D’où un cinquième problème

La présence de prothèses mammaires en silicone peut,dans certaines conditions provoquer certaines maladies comme le syndrome ASIA ou au pire un cancer du système lymphatique à cellules T. Le syndrome ASIA étant un syndrome auto-immunitaire /inflammatoire induit par les adjuvants.

Les manifestations cliniques étant : myalgies, arthralgies, fatigue chronique, perte de mémoire, bouche sèche etc. L’ablation des prothèses mammaires entraîne dans la majorité des cas une amélioration.

D’où un sixième problème

Donc quelles sont les questions à poser à votre chirurgien ? 

• 1 - Quel est le type exact de prothèses dans mon cas c’est à dire : le nom du fabricant, le contenu, l’enveloppe : lisse, texturée, en polyuréthane.

Quelle est la composition exacte du silicone et va-t-il se disperser en dehors de son enveloppe ? Quel est la nature chimique des produits qui vont se disperser dans mon corps et ces produits vont aller dans quels tissus ? L’enveloppe va-t-elle se fragiliser,être dissoute avec le temps et que deviennent ces produits de dégradation ?

• 2 - Dois-je les remplacer ? Si oui pourquoi et dans combien de temps après mon opération et y aura-t-il des frais et combien ?
• 3 - Si vous dites qu'elles sont garanties, cette garantie comprends quoi exactement ? Cette garantie est-elle donnée par vous et ou le fabricant ?Cette date de garantie commence à partir de mon opération ou à partir de la date de fabrication de mes prothèses ?
• 4 - Y a-t-il un suivi à faire, à partir de quand, lequel et à quel rythme ?
• 5 - Ce suivi va détecter quoi exactement ? Va-t-il détecter le degré de perméabilité ,le degré de dissolution de l’enveloppe ? Va-t-il détecter le silicone ou autres produits de dégradation du silicone dans mon corps ?
• 6 - Si un jour vous arrêter d’utiliser un type, une marque de prothèses je veux être averti, absolument !
• 7 - Si un jour je devais faire un syndrome ASIA ou un lymphome ALCL-T qui sera tenu responsable ?