Pourquoi la France a-t-elle du retard sur les USA ?
J'ai consulté de nombreux médecins ORL dans le sud de la France, notamment dans des villes comme Avignon, Nîmes et Montpellier. Tous m'ont indiqué qu'une rhinoplastie ne peut être réalisée que sous anesthésie générale, excluant ainsi les options d'anesthésie locale. En revanche, aux États-Unis, il est possible de pratiquer une rhinoplastie de plusieurs manières : sous anesthésie locale avec sédation, sous anesthésie locale sans sédation, sous anesthésie générale, et même sous anesthésie partielle. Cela illustre à quel point certains aspects de la médecine esthétique en France semblent figés dans le temps ; nous sommes en 2025, après tout !
J'ai également contacté de nombreuses esthéticiennes dans ma région, en explorant six départements différents : Drôme, Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône, Hautes-Alpes, Hérault et Gard. Malheureusement, aucune d'entre elles n'a jamais proposé de réaliser des sourcils fendus car elles ne savent pas le faire. Pourtant, aux États-Unis, cette pratique est courante et se trouve même dans des petites villes, pas uniquement dans de grands centres comme New York ou Los Angeles. Les photos que j'ai montrées, représentant des personnes avec des sourcils fendus, étaient américaines, soulignant ainsi que cette technique est largement pratiquée aux États-Unis, tandis qu'en France, elle reste totalement inconnue.
De même, j'ai contacté de nombreux tatoueurs pour demander des tatouages dans des couleurs spécifiques, telles que le bleu turquoise et le gris argenté, notamment des couleurs scintillantes, flashy, glossy et brillants. En montrant des exemples de tatouages américains réalisés dans ces teintes, un tatoueur du sud de la France a avoué qu'il ne disposait pas de ces couleurs et ne pouvait pas les réaliser. Cela montre bien une certaine limitation de compétences et dans l'offre des tatoueurs en France.
Concernant le domaine des piercings, j'ai interrogé des perceurs dans plusieurs villes de sept départements différents : Valence, Montélimar, Avignon, Orange, Nîmes, Montpellier, Miramas, Carpentras, Aubenas, Privas et Bollène. À ma grande surprise, aucun d'entre eux n'a jamais pratiqué de piercings pubiens (comme le piercing Christina féminin) ou de piercings génitaux. C'est incroyable, surtout lorsque l'on considère que ces types de piercings sont courants aux États-Unis depuis le début des années 2000. Nous sommes en 2025, après tout !
Il existe de nombreux autres exemples qui pourraient illustrer ce constat (bien que je ne les ai pas tous en tête en ce moment), mais cela démontre clairement que la France semble coincée à l'âge de pierre, en retard sur certaines pratiques, et moins avancée que d'autres pays comme les États-Unis et le Canada.
Je parle ici de mon expérience personnelle en vivant dans le sud de la France. Peut-être que la situation est différente à Paris, où ces pratiques pourraient être plus accessibles, mais en dehors de la capitale, il est évident que beaucoup de ces services ne sont pas disponibles dans d'autres régions de France. Pendant ce temps, aux États-Unis, ces options sont largement accessibles, que ce soit dans de petites villes, dans des zones rurales ou dans de grandes métropoles. Ce contraste est frappant et souligne un certain fossé dans l'acceptation et la mise en œuvre de ces pratiques esthétiques.
Le Sud de la France est sous devellopé surtout comparé aux USA et NYC.