Bonsoir monsieur,
C’est une très bonne question.
Dans votre cas il s’agit de poches véritables c’est-à-dire qu’il existe un véritable excès de graisse au niveau des paupières inférieures.
Cet excès structurel d’origine familiale était déjà présent lorsque vous étiez plus jeune.
Cet excès semble se majorer avec le temps.
Cela est vraisemblablement dû en partie à une faiblesse progressive de la paupière inférieure mais aussi à l’apparition d’un creux au niveau du cerne.
En effet avec le temps la peau se détend et n’est plus capable de maintenir les volumes en position haute en particulier au niveau de la pommette.
La conséquence est une descente de volume de cette région et l’apparition progressive en regard du rebord inférieur de l’orbite d’un creux par défaut de couverture graisseuse de l’os.
Ce creux d’apparition progressive sous les poches, majore ainsi la visibilité des poches au-dessus.
J’en reviens maintenant à votre question.
Pour que l’ablation des poches n’entraîne pas une majoration des
cernes, il faut combiner la prise en charge des deux.
C’est-à-dire qu’il faut remonter la graisse de la pommette pour combler le cerne et en profiter pour enlever les poches des paupières inférieures.
Il faut donc réaliser dans le même temps un lifting de la graisse des pommettes et une ablation des poches.
Cela s’appelle un lifting vertical médian de la face avec correction des poches palpébrales inférieur.
Le geste consiste à réaliser une incision sous les cils et qui déborde dans la patte d’oie.
Puis on décolle la peau du muscle orbiculaire sous-jacent jusqu’au creux de
cernes.
Les poches étant exposées, on passe à travers le muscle pour les enlever.
Dans un second temps en charge avec un fils la graisse qui est descendue et par un amarrage plus haut on ascensionne cette graisse pour qu’elle vienne recouvrir de nouveau la zone du cerne.
Une fois cela fait, la peau en excès est enlevée.
La suture est réalisé sans aucune tension puisque ce n’est pas le geste sur la peau qui fait remonter la pommette mais la fixation de la graisse r à un point d’amarrage fixe et solide situé plus haut.
Les cicatrices sont ainsi extrêmement discrètes pour ne pas dire à visible comment témoigne le cas suivant.
Dans votre cas il faut donc confirmer l’existence d’une descente plus ou moins marquée de la pommette à l’origine du cerne et l’existence d’un excès de peau pour pouvoir dans votre cas valider l’intérêt de combiner les gestes exposés.
Cela vous paraît-il clair ?
Cordialement