Mon parcours : De la sleeve au bodylift, mon combat pour me retrouver

Mon parcours : De la sleeve au bodylift, mon combat pour me retrouver

Utilisateur enregistré

Je veux partager mon histoire, car je sais que beaucoup de personnes traversent des épreuves similaires sans oser en parler. Aujourd'hui, je suis à J+4 de mon bodylift, et même si la douleur, la fatigue et la solitude sont difficiles à supporter, je sais que c'est mon combat. Le Début : Une prise de poids qui change tout Ma prise de poids a commencé pendant ma deuxième grossesse. Allongée dès 4 mois, moi qui avais toujours été active et indépendante, je me suis retrouvée immobilisée. Après l'accouchement, entre une vie de famille à gérer et mes propres frustrations, j’ai sombré dans un refuge que beaucoup connaissent : la nourriture. Les repas eux-mêmes n’étaient pas le problème : je mangeais même moins que mes amies. Mais les "à-côtés" m’ont piégée : les sucreries, les gâteaux, le chocolat. Ces petits réconforts ponctuels sont devenus une addiction. Je prenais soin de tout le monde autour de moi, mais jamais de moi-même. Un jour, je me suis regardée dans le miroir et je n’ai plus supporté ce que je voyais. Je pesais 102 kilos pour 1m68. Le déclic : Choisir de me retrouver La décision de faire une sleeve n’a pas été facile. Je savais que beaucoup de gens jugeraient, pensant que c’était une solution de facilité. Mais ils n’imaginent pas le parcours que cela représente. Deux ans de réflexion, d’entretiens médicaux, de discussions avec une psychologue… Ces étapes m'ont aidée à comprendre que ma relation avec la nourriture n’était pas juste une question de volonté, mais le résultat de blessures profondes. L’opération a été un tournant. En cinq mois, j’ai perdu 30 kilos. À la fin, j’avais perdu 53 kilos, passant de 102 à 49 kilos. Les conséquences invisibles Mais une perte de poids aussi rapide laisse des traces. La peau relâchée devenait un autre poids, autant physique que psychologique. Habillée, je me trouvais belle, mais nue, je ne supportais pas mon reflet. Cette peau me rappelait constamment mon ancienne vie, mes luttes. C’est pour cela que j’ai décidé d’entamer une deuxième étape : la reconstruction de mon corps. Un choix difficile, mais nécessaire pour retrouver ma liberté de mouvement et de geste. Le Bodylift : Une épreuve de plus Aujourd'hui, je suis à J+4 après mon bodylift. La douleur est présente, la fatigue aussi. Je n’ai pas dormi de la nuit. Mais malgré tout, je sais pourquoi je fais ça : pour moi. Pour la première fois, ce combat est entièrement pour moi, pas pour les autres. J’ai longtemps vécu en m’effaçant, en laissant les autres briller pour qu’on me laisse tranquille. Mais cette fois, c’est ma lumière que je veux voir. Un message à ceux qui hésitent Si tu es dans cette situation, si tu ressens ce mal-être, sache que tu n’es pas seul(e). Ce chemin est difficile, mais il en vaut la peine. Ce n’est pas un acte égoïste de vouloir se retrouver. C’est un acte d'amour envers toi-même. Moi, je continue de me battre, et je sais qu’à la fin de ce parcours, je me sentirai enfin complète.

D'autres recommandations similaires

Spécialistes près de chez vous