Nymphoplastie : l’opération d’une vie

Bonjour à toutes,
Je vous livre aujourd’hui mon témoignage sur la nymphoplastie de réduction.

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, pas un jour n’est passé sans que je pense à ce complexe qui me bouffe la vie. Dès mes 12 ans, quand j’ai appercu ces lèvres qui dépassent, j’ai su que je ne les accepterai jamais. Je me suis confiée à ma mère quand j’avais 16 ans qui m’a encouragé à m’accepter mais m’a dit qu’elle me soutiendrait psychologiquement et financièrement si je souhaitais me faire opérer.
La peur de la douleur et de l’opération a pris le dessus pendant 10 ans.
J’ai quand même eu des partenaires sexuels, une dizaine, mais je ne pensais qu’à ça pendant. Pourtant, aucun n’a semblé dérangé, ou même s’être rendu compte de ce défaut.
Aujourd’hui, j’ai 26 ans et je déménage prochainement à l’étranger, alors je me suis dit “c’est maintenant ou jamais” et j’ai sauté le pas.

J’ai fait tout le procédé en accéléré tant j’étais sûre de moi. Dès que ma décision était prise, je me sentais plus légère.
J’ai choisi le Dr Sarfati à Neuilly. Son équipe est tellement bienveillante et disponible, l’accueil est chaleureux, ils répondent tout le temps par mail et au téléphone. Un encadrement parfait. J’ai rencontré le docteur lors de la consultation (110€ mais 75€ remboursé par mutuelle et 15€ par CPAM) et j’ai tout de suite eu confiance. Il est rassurant, prend le temps de répondre aux questions, ne pousse pas à l’acte chirurgical mais se tient disponible dès que la décision est prise.
Ensuite, j’ai effectué une consultation avec un des anesthésistes de la clinique, pour 90€ (normalement remboursé aussi). J’ai eu le Dr Vuitton en visio. Pareil, très gentille et disponible pour toute question. Je n’ai jamais eu d’anesthésie générale, j’en ai une peur bleue. On me parle alors de sédation + anesthésie locale. Elle me dit cependant que je peux réfléchir jusqu’au jour J car c’est la même préparation qu’une anesthésie générale, seuls changeront les dosages. Le Dr Sarfati et le Dr Vuitton me déconseillent l’anesthésie locale, trop long et occasionnant une trop grande gêne.

J’arrive le jour J à la clinique Ambroise Pare. Clinique très belle. L’accueil se fait de façon très rapide et la prise en charge est bienveillante. Le chirurgien vient me saluer en chambre, me rassure, me demande si j’ai des questions et me dit à tout à l’heure. Je suis quelque temps après installée au bloc. Arrive un autre anesthésiste, Dr Guezennec. J’avais fait mon choix, sédation + anesthésie locale. Je le vois dubitatif qui me dit que cette opération est toujours faite en générale que 45 min est trop long pour une sédation et que ce sont les mêmes produits donc les mêmes risques. Il prend 5 minutes pour me rassurer, me poser des questions sur ma vie personnelle, me faire des petites caresses sur la tête pour calmer mes craintes. Lui et l’infirmier anesthésiste m’ont vraiment mis à l’aise et je les en remercie mille fois, car j’ai peu m’endormir très sereinement.

Je me réveille très calmement. J’avais peur de paniquer ou d’oublier où j’étais mais non, je réalise que l’opération est passée, que ce complexe est derrière moi et je pleure. Les équipes viennent me consoler, et voir si tout va bien. On me confirme que l’opération s’est très bien passée et que je vais être montée en salle de réveil. Je pense que mes larmes sont dues à l’effet magique de l’anesthésie générale. On s’endort et une fois réveillée, tout est fini. Moi qui pensais devoir subir l’intervention consciente, je pense que le choc principal est de n’avoir rien suivi.
Le chirurgien vient me saluer et je repars chez moi.
Je suis actuellement à J+5. Je fais partie des chanceuses qui n’ont eu aucune douleur. J’ai eu la méthode longitudinale, dont les suites sont plus légères. Évidemment, c’était très gonflé et j’avais des difficultés à me déplacer. Non pas à cause de la douleur, mais par peur que les points se détachent ou par peur de faire un mauvais mouvement et de déclencher des douleurs.

Pour les suites, je rince au sérum physiologique après chaque pipi et chaque douche, j’essaie de garder la zone sèche en permanence grâce à des compresses.
J’ai pas mal de croûtes de sang qui ne sont pas encore tombées mais j’aime déjà l’apparence.

Cette opération va changer ma vie. Je me sens déjà plus jolie, plus légère et j’ai hâte d’être sur pieds et de pouvoir m’aimer à 100%.