Le dessus des genoux. Le relâchement cutané s’accentue brutalement lors de la ménopause. Des facteurs environnementaux et l’hygiène de vie peuvent influencer l’augmentation du relâchement cutané. Comme par exemple, une exposition prolongée au soleil aura des effets important sur un décolleté en impactant directement les fibroblastes. ou bien, une perte de poids pourra déclencher une baisse de tonicité des fibres d’élastine typique à l’intérieur des bras. L’osmose d’une stabilité hormonale est particulièrement mise en lien avec le bon maintien de l’aspect dermique.
Traitements
Plusieurs traitements existent en médecine esthétique pour traiter et prévenir le relâchement cutané du corps. Tous ces traitements s’appuient sur le fait d’être pro actif dans la super stimulation des cellules fibroblastes. En ciblant ces cellules, c’est la synthèse d’élastine et de collagène qui est littéralement boostée mais également tous les composants de la substance fondamentale. Le derme est ainsi comme réparé en profondeur. Des combinaisons de techniques optimisent nettement les résultats.
A) La carboxythérapie associée à la radiofréquence
L’association des deux techniques de carboxythérapie et radiofréquence est très intéressante pour traiter un relâchement cutané marqué par une détérioration de la peau comme des zones fibreuses. Du fait de la stimulation des fibroblastes, la zone traitée sera améliorée en termes de fermeté et bonne tenue lissée.
Le principe de carboxythérapie est d’injecter par des micro-injections du dioxyde de carbone en sous-cutané durant plus de 20 minutes. C’est un temps-contact entre le gaz et le derme primordial pour une bonne efficacité. L’impact est d’améliorer la microcirculation sanguine en favorisant l’hyper oxygénation. Le milieu traité est stimulé et les cellules fibroblastes, responsables de la production de collagène et d’élastine, sont boostées, la carboxythérapie va également stimuler la micro-circulation (on rappelle que les premiers traitements de carboxythétapie étaient à visée circulatoire). Le soin par carboxythérapie n’est pas forcément le plus agréable car le gaz peut être un peu douloureux lors des injections. Cependant, les sensations sont fugaces et ne durent que peu de temps.
La radiofréquence permet de cibler également la surproduction d’élastine et de nouveau collagène en chauffant le derme. C’est grâce à une onde radio électromagnétique et une augmentation de la chaleur du milieu traité que les cellules seront stimulées à partir de 40° degrés Celsius indiqués à la surface de la peau. Il se produit alors en profondeur en premier lieu une rétractation du collagène existant ce qui induit une rétractation tissulaire liftante. En outre, la bio-stimulation des fibroblastes va entrainer à distance dans le temps un épaississement du derme et une meilleure fermeté. Si on veut atteindre une lipolyse par la chaleur alors la radiofréquence doit porter l’hypoderme ou couche graisseuse à 62° degrés Celsius.
Cette association de soin est recommandée sur la face interne des bras, le décolleté, le dessus et la globalité des genoux, lors d’un relâchement modéré des cuisses etc… Suivant l’importance du relâchement cutané, 4 à 6 séances à raison d’une par semaine sont recommandées pour obtenir un réel résultat sur le relâchement cutané.
B) L’ulthérapie : Les ultrasons focalisés de haute intensité
Cette technique est plus récente et s’adresse davantage à un relâchement modéré à sévère. Néanmoins, c’est une réelle innovation médicale qui permet en 2 à 3 séances d’environ 30 à 60 minutes de soins d’obtenir un vrai effet lifting non chirurgical. Les ultrasons focalisés de haute intensité provoquent des points de coagulation via l’énergie de l’ulthérapie. L’impact est de rajeunir le derme en provoquant une synthèse de collagène et une redensification de l’élastine entre les fibres tissulaires. En plus d’être liftée, la peau sera épaisse et plus belle. Pour obtenir une bonne rétractation et un rajeunissement tissulaire, il est important de stimuler les trois feuillets du derme et épiderme en utilisant trois profondeurs du 1,5 mm, 3 mm et 4,5 mm et de 13 mm et 7 mm pour les zones graisseuses. Les ondes d’ultrasons se propagent bien dans un tissu bien hydraté et sera aidé grâce au gel échographique posé sur la peau de la zone à traiter. Le traitement est déconseillé sur les zones osseuses et semble particulièrement douloureuse en raison de la résonnance engendrée sur les os. Sur les zones de bonnes indications, de légers picotements normaux peuvent être ressentis. Un léger échauffement s’associe à l’ensemble du soin et peut continuer quelque heure après la fin de la séance.
Les séances sont espacées d’un mois, et les effets optimums sont obtenus entre deux mois et quatre mois après chaque séance. Les soins post-actes sont quasi-inexistants même s’il est conseillé d’appliquer une crème réparatrice afin d’apaiser la peau si elle est légèrement endolorie durant le reste de la journée. Les premiers résultats visuels apparaissent après deux semaines ; la peau devient plus lisse et plus ferme.
C) Les Leds
Il est intéressant de s’attarder sur la photostimulation par Leds comme complément d’un des traitements du relâchement cutané vu précédemment. Pourquoi ? Les Leds sont des lumières diffuses, qui, suivant les longueurs d’ondes dans les teintes du rouge, bleu, jaune, vont stimuler le système cellulaire. Ainsi, suivant la longueur d’onde choisi et donc de la couleur, les Leds stimuleront la réparation cicatricielle, diminueront l’inflammation et boosteront la production de collagène et d’élastine. Dans le traitement du relâchement cutané, on privilégie les ondes rouge et infrarouge qui stimulent les fibroblastes, producteurs de collagène et d’élastine, et qui augmente l’hydratation de la peau et la fermeté par l’augmentation des protéoglycanes porteur d’acide hyaluronique. C’est un soin sans douleur, qui ne laisse aucune marque et qui s’adresse à toutes les personnes.
D) La mésothérapie esthétique du corps
Nous distinguons l’usage de la mésothérapie médicale comme les infiltrations dans une articulation douloureuse ou tendinite par exemple, de celle faite en médecine esthétique qui est plus superficielle. La mésothérapie, mélange de vitamines, d’oligoéléments et d’acide hyaluronique faiblement réticulé, est injectée dans le derme superficiel grâce à des micros injections faites par pistolet médical conçu pour cet usage. Seul le corps médical et les spécialistes en anti-âge sont habiletés dans ces techniques de soins. Le cocktail de la mésothérapie stimule le derme en boostant les fibroblastes. L’indication de la mésothérapie est propice à travailler le relâchement cutané des bras antérieurs pas exemple, du dessus du genou également. Les résultats optimums sont à deux mois après chaque séance avec environ 3 séances programmées à un mois.
publié: 15.09.2016